Une conversation surprise devant le camps de Roms situé au pied des NCN : deux (jeunes) femmes regardent une femme Rom prendre de l'eau sur une bouche à incendie :
"comment peut-on les laisser faire cela..."
Je propose à ces deux personnes de prendre leurs enfants et d'aller vivre dans leurs caravanes pendant... (allez on est sympa, pas à l'année) mais juste 3 jours, juste histoire de voir comment cela fait d'aller chercher de l'eau sur une bouche incendie au mois d'octobre et également de voir comment se passe une journée avec plusieurs enfants dans une caravane sous la pluie. Eh oui dehors il n'y a pas de bitume juste de la boue... Elles n'ont sûrement pas vu les enfants emmitouflés jouer dès 8h du matin au milieu du camp des anciens abattoirs.
Après ce court séjour, je passerais bien prendre leurs impressions !
Il reste du travail. Quant on pense que les flux financiers sont totalement libres en Europe. L'argent circule du Nord au Sud, sans quasiment aucun contrôle. Les citoyens européens (de seconde zone) sont en revanche interdits de libre circulation... étonnant, non !
Dans leur situation, qui ne ferait pas la même chose ?
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Bonjour,
RépondreSupprimerJe me permets de réagir à votre écrit.
Il est vrai que les conditions de vie dans ces campements "itinérants" sont précaires.
Mais quid de l'insalubrité progressive du terrain occupé? terrain qui de surcroit devient "privatif" et entravant la libre circulation?
Quid des personnes en situation précaires "invisibles", car silencieuses et non instrumentalisées?
Merci donc à nos élus qui nous factureront dans quelques temps la réhabilitation des bords de Loire et vraisemblablement un déplacement en Roumanie afin de mieux appréhender cette problématique d'intégration et mixité sociale...:)
Bonnes fêtes de fin d'année.
L'argent... toujours l'argent !
RépondreSupprimerJoyeux Noël !
Il est urgent d'agir et de réagir, pour que ces familles, à deux pas de nos portes, puisent trouver des conditions dignes d'existence. Une nouvelle menace d'expulsion est en cours. Quid de la scolarisation des enfants ? Du nouveau traumatisme ?
RépondreSupprimerCela suffit. Mobilisez-vous !
Juste pour mémoire :
"Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait personne pour protester."
Martin Niemöller (1892-1984), pasteur protestant arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen.
Tout à fait d'accord, cela et INACCEPTABLE ! Si des chiens étaient dans des conditions identiques la SPA se révolterait.
RépondreSupprimerLà on ne parle plus de "mixité sociale", on est bien loin de quoi que ce soit de "social" !
RépondreSupprimerQuant à "l'entrave de circulation"... je n'ai jamais vu personne passer sur ce terrain...
Enfin concernant la réhabilitation des bords de Loire... je rigole, mais cela représente "une paille" dans ce budget.
Là on ne parle plus du confort de quelques promeneurs !
http://www.presseocean.fr/actu/actu_detail_-Ame-Sam-soutient-les-Roms-_40311-1587845_actu.Htm
RépondreSupprimerJ'ai bien pris connaissance de vos commentaires
RépondreSupprimer- Concernant le passage sur ce terrain , ce n'est pas de l'avis des usagers mais qui de peur d'être considérés comme réactionnaires, gardent le silence. Pourquoi donc ne pas opter pour une migration dudit campement à Trentemoult dans les mêmes conditions :)
- Nous avons apprécier de voir certaines femmes de ce campement se présenter à chaque domicile afin de demander de l'aide financière alors qu'au même moment des membres d'associations leur "livraient" repas et vêtements : Excellente coordination :)
- Paille dans le budget : à force de cumul, cela devient une poutre :) Ceux qui ne sont dans le besoin ne le ressentent peut être pas...Mais après tout nous sommes heureusement culpabilisés et outragés et donc continuerons à contribuer pour des "non sens" en terme d'engagement et actions solidaires.
Continuer à payer travailleurs sociaux et élus qui ne disposent malheureusement d'aucun moyens "validés et acceptés" ?
Avez vous des suggestions autres qu'associatives (locales)? Coordination intercommunale?
- Concernant l'aspect social, les solutions ne sont malheureusement que des "pansements" temporaires, penserez vous à ces familles roms lorsqu'elles seront dans une autre commune?
Avez vous des propositions pour aider aux maintiens des lieux, à la sensibilisation à l'hygiène, chantier d'insertion, suivi éducatif etc...avec leur accord évidemment :)
Doit on attendre (comme trop souvent) que la minorité de riverains "concernées"se mobilisent différemment?