Voici les dernières nouvelles recueillis sur le terrain de Haute-Île en fin d'après-midi, en fonction des informations dont nous disposons pour le moment.
Les habitants ont reçu deux visites de la police en 2 jours dont la dernière, cet après-midi. Aujourd'hui, il leur a été signifié clairement qu'une expulsion va avoir lieu dans les plus brefs délais ( une semaine...), dès que l'avis aura été délivré. Mais nous avons lieu de croire que l'expulsion soit mise en oeuvre avant la fin de la semaine mais nous essaierons d'obtenir davantage de précisions dès demain.
Nous allons contacter la Mairie pour tâcher d'obtenir un report de l'expulsion ; les habitants du terrain vont sûrement se concerter dès ce soir pour préparer leur départ. Nous ferons en sorte de les aider dans la recherche d'un nouveau terrain, sur la commune de Rezé bien sûr car tel est leur souhait.
Nous proposons l'idée d'un rassemblement, ce samedi 7 mai dans l'après-midi, qui réunirait les familles du terrain ainsi que tout autre rezéen(ne), riverain ou pas, qui le souhaite. Une fanfare étudiante, présente à l'occasion de la journée de l'Europe, est prête à se joindre à nous. Nous tâcherons de faire venir la presse pour faire état de la situation actuelle. Reste à savoir si ce rassemblement aura lieu sur le terrain actuel, sur l'hypothétique nouveau terrain ou sur un tout autre emplacement.
Les habitants ont reçu deux visites de la police en 2 jours dont la dernière, cet après-midi. Aujourd'hui, il leur a été signifié clairement qu'une expulsion va avoir lieu dans les plus brefs délais ( une semaine...), dès que l'avis aura été délivré. Mais nous avons lieu de croire que l'expulsion soit mise en oeuvre avant la fin de la semaine mais nous essaierons d'obtenir davantage de précisions dès demain.
Nous allons contacter la Mairie pour tâcher d'obtenir un report de l'expulsion ; les habitants du terrain vont sûrement se concerter dès ce soir pour préparer leur départ. Nous ferons en sorte de les aider dans la recherche d'un nouveau terrain, sur la commune de Rezé bien sûr car tel est leur souhait.
Nous proposons l'idée d'un rassemblement, ce samedi 7 mai dans l'après-midi, qui réunirait les familles du terrain ainsi que tout autre rezéen(ne), riverain ou pas, qui le souhaite. Une fanfare étudiante, présente à l'occasion de la journée de l'Europe, est prête à se joindre à nous. Nous tâcherons de faire venir la presse pour faire état de la situation actuelle. Reste à savoir si ce rassemblement aura lieu sur le terrain actuel, sur l'hypothétique nouveau terrain ou sur un tout autre emplacement.
Contre les expulsions : apéro-fanfare à Rezé, samedi 7 mai à 18 h 30, chemin de la Haute Île.
Les habitants du terrain et l'association Ame Sam vous invitent à participer, oui, à la Fête de l'Europe !
Un apéro en fanfare à 18 h 30, musique des Balkans par des étudiants qui en veulent, rafraîchissements pour se parler, se rencontrer, imaginer autre chose.
A samedi ! On vous attend.
Contre la politique du dénigrement, du bidonville et de l'expulsion,
apéro-fanfare, samedi 7 mai à 18 h 30 dans le cadre de la Fête de l'Europe, à Rezé !
A Rezé, dans notre commune, quatrième expulsion imminente du même groupe d'habitants roumains roms en un an !
C'est Chemin de la Haute Île (derrière le terminus du tram gare de Pont-Rousseau, à côté des Nouvelles Cliniques Nantaises - au croisement de la rue Eric tabarly et la rue de l'Ile Macé).
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Contre la politique du dénigrement, du bidonville et de l'expulsion,
apéro-fanfare, samedi 7 mai à 18 h 30 dans le cadre de la Fête de l'Europe, à Rezé !
A Rezé, dans notre commune, quatrième expulsion imminente du même groupe d'habitants roumains roms en un an !
C'est Chemin de la Haute Île (derrière le terminus du tram gare de Pont-Rousseau, à côté des Nouvelles Cliniques Nantaises - au croisement de la rue Eric tabarly et la rue de l'Ile Macé).
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le contexte dans l'agglomération
Communiqué de presse du mercredi 4 mai 2011, collectif RomEurope de l'agglomération nantaise
Nantes Métropole expulse pour la fête de l'Europe
A l'occasion de la journée de l'Europe, des informations de "couloir" et de "bidonville" laissent à penser que Nantes Métropole va expulser (à nouveau) de manière imminente trois terrains d'habitants roumains en grande précarité, sur l'île de Nantes, à Rezé et Orvault.
Un certain nombre de collectivités, dans leur déni du statut d'habitant aux Roumains présents depuis plusieurs années sur le territoire local, ont choisi délibérément depuis plusieurs mois d'utiliser des procédures judiciaires non contradictoires, faisant croire à l'anonymat de ces habitants pourtant connus et bien identifiés et les empêchant d'accéder au processus et aux informations de la justice. Les interlocuteurs publics décisionnaires, tant dans les communes qu'à Nantes Métropole, se dérobent (au mieux) et nous ne disposons pas d'informations fiables.
L'ouverture politique issue des rencontres avec les élus, la Préfecture et les collectivités ne se traduit pas dans les faits ou marginalement - chaque avancée étant détruite contradictoirement par un recul.
Nous dénonçons l'écart entre le discours des élus de septembre 2010 et janvier 2011 et la réalité des faits : cette distorsion entre les discours et les actes affecte la sincérité de la parole publique.
Les associations de soutien dans les communes où résident des Roumains roms, le collectif Romeurope de l'agglomération, les habitants précaires, de nombreux habitants et riverains mobilisés individuellement exigent :
- que les procédures judiciaires reviennent au contradictoire et ne fassent pas croire à l'existence de "sous-habitants" dans l'agglomération nantaise.
- que les expulsions en cours soient reportées tant qu'un relogement quelconque n'est pas mis en place.
- que les responsables techniques chargés de la mise en œuvre de la politique d'insertion soient moteurs et non obstacles à cette politique publique d'insertion et d'accès au droit commun
- que cessent amalgame, dénigrement et mise en concurrence des habitants roumains précaires et des gens du voyage dans le discours de certains élus
- que les collectivités changent d'approche : il n'est pas possible de construire une politique d'insertion contre les habitants précaires et contre les associations d'habitants et riverains des différentes communes
- que la stratégie "protection et développement des enfants" soit moteur de l'action publique et qu'on prenne conscience, pour ces habitants comme pour tous les habitants en situation de précarité sociale, que les politiques de discrimination affectent le présent, mais aussi les décennies suivantes.
Bonsoir,
RépondreSupprimerBeau discourt... Très humain, certainement très théorique...
Je suis pleinement d'accord sur les principes... Très beau... très idéalistes...
Nous sommes un couple vivant à Trentemoult et avec une petite fille de 4ans, et nous allons régulièrement à l'esplanade de jeux récemment installée après le pendule et en complément du précédent toboggant.
Nous y cotoyons des enfants de ces "Roumains". Nous avons le souci que cela se passe bien et ca se passe très bien, et certaines choses cependant interpèlent :
- difficile de lier amitié avec des gens qui ne parlent pas notre langue. Nous voulons bien apprendre le Roumain mais est-ce la juste manière de voir les choses ?...
- Prétant un mouchoir à une jeune fille pour qu'elle se nettoie un minimum le nez, nous avons eu énormément de mal à lui faire admettre qu'elle ne pouvait le laisser trainer la et devait le mettre dans la poubelle à 10 mètres!... Idem dans le même temps avec un autre garçon qui ma fois débarrassait ses poches sur l'aire de jeux en toute impunité et rechignait à aller déposer ses déchèts dans la poubelle...
- En rentrant ce soir de cette aire de jeu, j'ai été interpelé par un jeune roumain (18 ans environ) revenant en vélo avec 4 roues de vélo au guidon et un air très embarrassé en croisant mon regard surpris...
Sans doute est-il allé regonfler les pneus des vélos de tous ses potes chez Leclerc, mais permettez-moi d'en douter au vu du petit manège auquel j'ai assisté !...
Alors si certains se réveillent demain matin avec une roue de vélo en moins, tant pis pour eux, c'est si commun...
Moi, j'ai malheureusement du cadenasser les miens et ne pourrais du coup plus les utiliser aussi simplement qu'avant.
Alors puisque vous souhaitez militer auprès de la Mairie de Rezé pour qu'ils héritent d'un lieux de vie "digne de ce nom etc...3, n'oubliez pas de militer aussi de militer entre autre pour ceux qui souhaite simplement se déplacer en vélo sans avoir à en racheter un tous les 3 jours, ou encore utiliser les aires de jeux sans avoir à faire le ménage, et cela ne concerne pas simplement ce camp de "Rom"...
Etre un minimum réaliste, c'est simplement et humblement être cohérent et constructif.
Cordialement
Thierry
thierrylq@yahoo.fr
Marre des gens du voyage ! J'ai emmené mes enfants à Trentemoult et nous avons dû fuir devant cette meute prête à se jeter sur nous ! Nous les dérangions : c'est un comble !
RépondreSupprimerHonte à ceux qui protègent des gens pareils !