vendredi 13 janvier 2012

Abattoirs de Rezé : le combat continue






Presse Océan : Le pourvoi en cassation de l’entreprise Voillet risque de retarder encore l’aménagement de la zone de plusieurs années.

Le conflit qui oppose Nantes métropole à l’entreprise Voillet (groupe Banchereau) a connu un nouveau rebondissement le 5 janvier dernier. La métropole et l'entreprise se disputent la propriété d’un site de 15 hectares depuis fin 2002. Retour à l’envoyeur ! Les 4 millions d’euros versés en 2009 par Nantes métropole à l’entreprise Voillet et au groupe Banchereau vont finalement lui revenir. C’est ce qu’a décidé jeudi dernier la cour d’appel de Rennes. Elle a aussi reconnu la propriété des entrepôts frigorifiques à Nantes métropole, tandis que le reste du site des abattoirs a été attribuée à l’entreprise Voillet. Le site de 15 hectares aux portes de Nantes est la proie d’un conflit juridique qui est né début 2003 (lire par ailleurs). Depuis 2007, Nantes métropole projette d’y bâtir 800 logements, des bureaux et des commerces. (source PO)

Ouest France : Nouvel épisode dans le long feuilleton qui oppose le groupe agroalimentaire Banchereau à Nantes Métropole, à propos du site des ex-abattoirs de Rezé. Le lieu, idéalement situé à l’entrée de Rezé, juste après le pont des 3 Continents, est en friche depuis plus de dix ans.

Dans un arrêt daté du 5 janvier, la cour d’appel de Rennes vient de condamner la société Voillet (groupe Banchereau) à rembourser les 4 millions d’euros d’indemnité obtenus en première instance. Et que Nantes Métropole lui a versés. Dans son arrêt, la cour précise aussi que la propriété des entrepôts frigorifiques, sur 2,4 ha, revient bien à Nantes Métropole. En revanche, le groupe Banchereau demeure propriétaire du reste du site des abattoirs, soit 10 ha. Sur ce point précis, les magistrats déboutent la communauté urbaine de Nantes et la ville qui voulaient reprendre la propriété de l’ensemble du site.

Avec cette décision équilibrée, Nantes Métropole peut espérer pouvoir réaliser, dans un délai raisonnable, ses projets d’aménagement : construction de logements, d’une zone d’activité commerciale et des équipements publics, notamment une piscine et une patinoire. Toutefois, la Société Voillet envisage de se pourvoir en cassation. (source OF)




Photo : Olivier Lanrivain


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